• Denis Blanchard-Dignac : Le Captal de Buch, préface de Jacques de Cauna, éditions Sud-Ouest.

    C'est la biographie d'un grand seigneur oublié, le Captal de Buch Jean III de Grailly.

    Qu'il fût l'adversaire de Du Guesclin l'a fait "oublier", honnir par leshistoriens français. Ce dernier grand féodal gascon, cousin de Gaston de Foix, croisé en Baltique, fidèle jusqu'au bout à ses engagements envers les souverains anglais, lieutenant du Roi de Navarre et mort au Temple prisonnier du Roi de France n'avait eu aucune véritable étude. On l'apercevait bien, de ci de là chez les chroniqueurs de son temps...

    Denis Blanchard-Dignac lui rend, en ce livre de 280 pages un hommage mérité.


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  • Voici quelques titres de livres publiés par les auteurs de l'Académie du Bassin d'Arcachon sur le Bassin lui-même

    Professeur Jacques Battin : Jean Hameau, aux éditions de l'Entre-deux-mers

    Denis Blanchar-Dignac : Une petite histoire du Bassin aux éditions Princi Nege et Jean de Grailly (en cours d'éditions) aux éditions Sud-Ouest

    Françoise Cottin : Le Bassin d'Arcachon au temps des pinasses...suivi de Le Bassin d'Arcachon au temps des  villas à l'Horizon Chimérique

    Charles Daney; Hiistoire du Bassin d'Arcachon (ouvrage collecti, éditions Mollat) Le Bassin d'Arcachon, mer fertile (photos de Gilles d'Auzac, éditions Petits Pas) Huîtres, moules bivalves et Cie (éditions Loubatières) Arcachon entre dunes et océan -photos de  Régine Rosenthal, éditions Renaissance du livre, La vie quotidienne à Arcachon au temps de Napoléon III (éditions Cairn) etc.

    Yvonne Daudet : deux romans avec Charles Daney : Notre-Dame des Passes et Ma ville interdite aux éditions Loubatières

    Michel Doussy La cuisine du Bassin d'Arcachon (éditions La Palombe puis éditions Loubatières)

    Olivier de Marliave : Le dictionnaire du Bassin (éditions Sud-Ouest)

    Jean-Pierre Poussou Le bassin d'Arcachon, photos de Jean-Joël Le Fur, au éditions Sud-Ouest

    et, pour couronner le tout,12 auteurs de l'Académie ont publié Bassin Paradis aux édition Elytis

    Ces auteurs attndent une fiche critique de leurs ouvrages. Nous les reprendrons l'un après l'autre. Mais l'Académie ne fait pas les analyses de ses seuls travaux. Vous voudrez bien nous  excuser si celà traîne un peu.


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  • En attendant l'analyse de Le Bassin d'Arcachon, un milieu naturel menacé, ouvrage collectif des géographes de Bordeaux 3, aux éditions Confluences

    et de Bassin d'Arcachon, de sable, d'eau et de mouvaqnte mémoire dont le texte est de Didier Coquillas, historien, archéologue, médiateur scientifique chez A éditions.

    Vous trouverez, au message suivant l'analyse de deux ouvrages fort accessibles sur le Bassin.


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  • Du côté du Bassin, texte de Rodolphe Martinez, Photographies de Denis Mollat, éditions Mollat, octobre 2009

     

    Ce petit livre de 144 pages est une merveille Le texte de Rodolphe Martinez avance à mots choisis. Ce diable d’homme les distille comme il distille le Bassin. Douze pleines  pages et des légendes : c’est peu, diront quelques esprits chagrins, mais c’est un tour de force. Douze pages (et les légendes) et le Bassin en surgit tout entier. Comme dans un poème. Le bassin d’Arcachon est une brèche sur le golfe de Gascogne entre la Côte Noroît et la Côte d’Argent. Un théâtre d’eau, de sables et de pins…

    C’est un paysage qui s’accroche durablement au cœur. Et douze pages de cette eau, çà pèse sur l’imaginaire !

    Ceux qui aiment l’écriture auront plaisir à le lire. Et ne regretteront pas leurs dix euros.

     

     

    Rodolphe Martinez est journaliste à France-Bleue Gironde après avoir travaillé à Mont-de-Marsan.à Radio France Landes

    Il est aussi l’auteur d’un excellent livre de chroniques ; De demain , nul n’est certain, publié aux éditions Utovie en 1999

     

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    Cabane N°12. Profession, ostréiculteur par Walid Salem, éditions Confluences – avril 2010

     

    Livre de format carré comportant 250 pages abondamment illustré.  

     Couverture cartonnée, 15 €

     

    Partir de la cabane est un rappel utile. Elle est au cœur de l’ostréiculture et rien d‘autre, avec le port, et les outils. En le suivant, Walid Salem s’est fait le chroniqueur de Jérôme Bougue. Ce faisant il suit chronologiquement chaque acte du parqueur en son quotidien lié à la mer, dans cet « artisanat familial » ainsi que le définissait Jacques Bernard, une activité dominée par l’huître. Un documentaire précis, du producteur au consommateur, avec quelques recettes à la clé où le texte apparaît là où ne peut aller l’image.

     

    Walid Salem est graphiste. C’est lui qui a mis en pages les livres de François et Françoise Cottin aux éditions l’Horizon Chimérique.

     

    Table des matières

    La cabane, le port et le village, la plate, les collecteurs, la pose des collecteurs, le ramassage des collecteurs, les travaux sur terre, le nettoyage des parcs, les tables et les pignots, les parcs, la vente et l’expérience, la dégustation, 7 recettes, Petit glossaire


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  • Bernard Chenot . De saint Simon aux landes de Gascogne : p.106-114 du Mercure de France, 1er septembre 1952, N°106

     

    L’article concerne surtout Pierre-Euryale Cazeaux (1805-1880), bordelais, polytechnicien de l’année 1823, hydrographe. Il fut l’homme des Magasins, magazines des Saint Simoniens. Il fut, avec de Blassac et de Wissoc Directeur-gérant de la Compagnie agricole et industrielle d’Arcachon. Il s’est installé à La Teste en 1837 avec femme et enfants pour « peupler, fertiliser, civiliser (sur 13.000 ha) une régions dont les voyageurs et les géographes ont célébrée à l’envi la désolation »

    Ses sentiments, il les a exprimés dans « lettres de La Teste » (dans l’Opinion Nationale des 12 mars et 2 mai 1868), trouvant là  une ville de sable où le bruit des voitures ne s’entend pas, des maisons basses dispersées en tous sens comme si un puissant semeur les eût jetées à la volée…

    Il croit au chemin de fer, reçoit le Prince d’Orléans (infiniment plus saint-simonien que je ne saurais transcrire…)

    Il n’est pas seul. Il y a là de Bonneval, de Mazan, de Salvert, de Blacas, de Marpas, de Pignol. Il a l’appui d’Émile Pereire (pour le chemin de fer) … Il fait construire des ateliers, il lance une souscription pour un hospice d’apprentissage d’enfants trouvés qu’il veut former, marier, doter de terre ou fermages ( Des colonies d’indigents sur bassindarcachon-biblio.ekla.com)

    En 1849, il est chargé de la liquidation de la compagnie, faute de changer la face du monde. Comme il l’écrit : « Cette affaire prématurée dans une contrée alors sauvage, sans population, n’a réussi qu’à préparer l’avènement du pays. »

    D’autres saint-simoniens suivront, dont les frères Pereire – mais à Arcachon.

     

    Parmi les écrits de P.E.Cazeaux nous notons : le rôle des femmes dans l’agriculture, Note sur Bordeaux et les landes de Gascogne, et quelques projets d’impôts sur le revenu, pour plus de justice (sur gallica)

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    Des colonies d’indigents et des moyens d’en établir sur les landes du département de la Gironde –39 pages et 2 planches.  à Bordeaux, chez Racle, imprimeur de la Préfecture, 1825

     

    Ce fascicule est sans nom d’auteur mais un envoi manuscrit porte le nom du baron d’Haussez, Préfet de la Gironde à Monsieur le vicomte de Gourgues, membre du conseil général..

    Douze ans avant les débuts de la Compagnie et l’appel de P.E. Cazeaux (cf ci-dessus), le Baron d’Haussez s’intéresse à la population « indigente » de Gironde pour lui donner du travail.  Où ? Dans les landes. Par quels moyens : l’agriculture. Cette population est alors, en Gironde, d’1/10 de la population totale soit 52.000 comprenant, entre autres 2.000 vieillards, 5.000 infirmes 27.000 indigents par surabondance d’enfants et seulement 4.000 pour « iconduite ».

    Cette « aide de l’état est chiffrée à 1.700 F (maisons, meubles, vêtements, bestiaux, semences de la première année) auxquels il fudra ajouter 700F pour des avances en vivres, textiles à filer et… achat de 6ha de landes.

    L’emploi des fonds provenant de souscriptions, de dons, etc., aura pour but exclusif de fonder des colonies agricoles. Ils sont distribués par des commissions de bienfaisance. Mention y est faite du cas des orphelins.

    Tout cela pour « arracher une foule d’infortunés à la misère et au désespoir, et rendre à la vertu des êtres que le malheur allait peut-être livrer au crime

    Les planches sont deux plans de « fermes « modèles » qui ressemblent beaucoup aux fermes de Solférino.

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    Ont déjà été évoqués (dans l’ordre et en remontant) les ouvrages suivants :

    (en rouge, les ouvrages des Académiciens du Bassin d’Arcachon)

     

    Le Bassin d’Arcachon, baie sauvage R. Rosenthal, C..Daney 1988, le 2 mars

    Le Bassin d’Arcachon R.Rosenthal, C.Daney (2007) le 2 mars 2010

    Observations pratiques sur les bains de mer par Buchan (1812) le 1 mars 2010

    Traité de la culture du pin maritime par Samanos (1864) le 28 février 2010

    Industrie des eaux avec préface de Coste, par De La Blachère  (1866) le 28 février 2010

    Gasconismes corrigés paticuliers au département de la Gironde  (1823) le 27 février 2010

    Le commissaire Bourret sur le Bassin d’Arcachon (collection Le Masque) le 10 février

    Le Bassin d’Arcachon au temps des pinasses, de l’huître et de la résine ainsi que

    Le Bassin d’Arcachon à l’âge d’or des villas et des voiliers … F. et F. Cottin, le 28 janvier


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